Le contrôle de gestion a fortement évolué au cours des dernières années. En effet, jusqu’à la fin du siècle dernier, la mesure de la performance relevait principalement des données concernant le rendement. L’un des premiers travaux, prônant la prise en compte de données sociétales, est celui de Carroll. Ce modèle, plus philanthropique, met l’Homme au centre des intérêts de la société. Mis à part les objectifs de rentabilité économique et financière, l’entreprise doit satisfaire des obligations légales tout en adoptant un comportement éthique qui réponde aux attentes sociales. Elle doit être proactive en matière sociale et environnementale. Wood s’oppose à cette théorie en avançant l’absence de corrélation entre la performance sociétale et la performance économique. Les études réalisées par Clarkson concluent sur la nécessité d’évaluer la qualité relationnelle avec les parties prenantes en mettant en place des indicateurs de satisfaction des clients, fournisseurs, actionnaires, opinion publique. Mitnick réfute catégoriquement la théorie de Clarkson sous prétexte que la satisfaction des parties prenantes est basée sur des croyances infondées.
Les méthodes et fonctions du contrôle de gestion sont dépendantes de la stratégie de l’entreprise. Ainsi, le courant de pensée influence fortement les objets d’étude du contrôle de gestion. En effet, si l’entreprise adopte une attitude sociale et une certaine sympathie envers les idées « philanthropiques »citées ci-dessus, alors le contrôle de gestion va inclure dans ses tableaux de bord des indicateurs sociaux et environnementaux tels que la satisfaction et l’épanouissement des salariés, la contribution au développement durable…
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